Le questionnement non suggestif : stratégie de choix pour solliciter le rappel libre de l’enfant

Les jeunes enfants ayant été victimes de maltraitances diverses ou ayant été témoins de violence dans leurs milieux familiaux sont des sources d’informations crédibles lors des évaluations faites par la protection de l’enfance ou encore lors des enquêtes policières et lorsque des accusations sont portées à la Chambre criminelle et pénale.

Savoir s’adapter au développement cognitif des enfants est alors primordial pour préserver la mémoire et la crédibilité de l’enfant afin de s’assurer d’avoir un maximum d’informations pour voir à sa protection, mais aussi afin de renforcer sa crédibilité s’il doit agir comme témoin devant un tribunal. Le questionnement non suggestif devient alors un élément-clé afin d’obtenir de l’information crédible et de grande qualité sans contaminer la mémoire de l’enfant.

Cette formation ne s’adresse pas uniquement aux professionnel·es du domaine juridique, comme les policier·ières ou les avocat·es, mais aussi à tous les intervenant·es en milieu communautaire, scolaire ou en santé mentale.

Ces derniers peuvent se retrouver dans des contextes où un enfant parle spontanément de situations sensibles et doivent être en mesure de poser des questions adaptées tout en sachant se limiter dans leur questionnement afin de respecter la mémoire et la sécurité de l’enfant.

Les professionnel·es peuvent bénéficier de cette formation permettant de perfectionner leurs compétences dans la conduite d’entrevues non suggestives, en respectant les normes les plus élevées d’éthique et de rigueur pour recueillir des informations fiables, tout en protégeant le bien-être de l’enfant.